Quoi de plus agréable qu’un dimanche ensoleillé pour filer aux puces avec les copines !

Nous sommes début août et malgré les congés, les chineurs sont bien présents. Il y a même quelques touristes qui se sont aventurés. Et comme on les comprend ! les puces c’est avant tout un lieu vivant, convivial, où il fait bon flâner, chiner ou tout simplement s’imprégner de l’ambiance de ses nombreux stands qui fourmillent de trésors.

Déroulé de notre matinée

Nous sommes arrivées à 10h45 (le dimanche les puces sont ouvertes de 7h à 15h). On a préférées jouer la sécurité avec une place au parking intérieur (pour 3 €) car les trottoirs alentours regorgent déjà de nombreux véhicules à cette heure-ci. Et d’ailleurs, nous avons apprécié la proximité – bon plan quand tu achètes des objets plus ou moins volumineux et que tu ne veux pas t’encombrer dès le début de ta visite -. Il est vrai que certains marchands peuvent les conserver en attendant mais certains ferment plus tôt, donc le parking reste une bonne option à ne pas négliger.

Nous avons démarré notre visite par Les Traboules. Il faut savoir que les puces se composent de plusieurs « quartiers » avec chacun leur singularité. Les Traboules (grand hangar) regroupent les marchands, antiquaires de la place lyonnaise et au-delà. On y trouve de grosses pièces du XVIe au XXe siècle et aussi des petites décorations vintage. D’ailleurs premier craquage ici, avec une belle dame-Jeanne ambrée, un flacon de type apothicaire et des grandes carafes Empoli des 60’s.

Coup de cœur pour la jolie boutique de Marine Bigatin, Chemin des Clos. Un vrai bijou pour les yeux. Bien agencée, bien décorée, chaque objet est mis en valeur, l’ambiance est zen, on s’y sent si bien que l’on a envie d’y rester un peu plus longtemps. J’en repars avec un bouquet de fleurs séchées.

La balade se poursuit jusqu’au Village des containers, la partie la plus récente des Puces. Plus contemporaine, on y trouve de beaux objets recyclés ou rénovés comme j’aime. La tendance est plus actuelle mais les objets vintage ne sont pas en reste. On adore les suspensions naturelles de toutes tailles, en paille, en rotin ou en fibre de palmier, les meubles ou objets en rotin, en osier et bien sûr les fleurs séchées dont les fameuses pampas très en vogue. Chaque container est joliment aménagé, difficile de ne pas franchir le seuil, ne serait-ce que pour apprécier le décor  !

C’est au Village des containers que l’on retrouve La Grabotte. J’adore leur boutique avec sa mise en scène parfaite, la table est déjà dressée, il n’y a plus qu’à s’installer. Ses dame-Jeanne de différents formats, ses flacons ambrés et ses bols multicolores à un prix très abordables.

Coup de cœur aussi pour Trente Mai, la jolie boutique de Marion qui a ouvert ses portes en mai dernier.

Une pause déjeuner

Après nos dernières trouvailles, la chaleur faisant, la pause s’impose. Et ça tombe bien, parce qu’ici tout est prévu pour déjeuner sur place, à seulement quelques pas. Nous nous installons donc à la terrasse de la Guinguette du Canal. Musique de notre jeunesse (je vous laisse deviner l’année), bonne franquette avec commande et service au bar, une bonne planche de charcuterie Sibilia et une de fromages de la Mère Richard à partager. Sans oublier le verre de bière et bien sûr les bouteilles d’eau, car il fait très chaud et qu’il faut penser à s’hydrater. Un bon moment de papotage entre filles.

L’heure avançant, c’est reparti pour un dernier quartier aujourd’hui, la Halle Louis la Brocante. Cette partie centrale des puces est couverte et comptent de nombreux box permettant de chiner meubles, déco, quincaillerie, fripes, vaisselles vintage et bien d’autres objets. C’est le lieu où il faut ouvrir l’œil pour dénicher la perle recherchée tellement tout est concentré sur quelques mètres carrés.

Voilà un bon moment partagé s’achève. Plaisir de chiner, de flâner, de papoter. On reviendra très vite !

INFOS PRATIQUES

Pour les intéressés, jours d’ouverture  : jeudi, samedi et dimanche https://www.pucesducanal.com/